Tribune – Avril 2021

Emmanuel Macron l’emporte face à Marine Le Pen et je lui adresse mes félicitations républicaines.

Alors que notre pays est fracturé, par des votes soit par défaut ou par contestation, nous devons faire façe sur l’état réel de la France sur les plans économique, budgétaire, social, éducatif, sécuritaire et civique.

L’enjeu est celui de notre démocratie qui court à sa perte si elle reste enfermée dans la dialectique actuelle entre ce qui serait le bien et le mal.

Pour notre commune, alors que l’État n’a jamais été aussi dépensier, la réélection d’Emmanuel Macron pose un problème sur les finances des collectivités locales qui demandent encore des efforts pour plus de 10 milliards d’euros.

Les collectivités locales ont déjà été ponctionnées de manière significative – pour plus de 46 milliards d’euros depuis 2014 – au motif qu’elles devaient contribuer à un « redressement des comptes publics » dont on n’a pas vu la réalité.
l’État lui, n’a pas réduit son déficit, qui est même reparti à la hausse en volume depuis 2018, indépendamment des dépenses liées au Covid.

Contrairement à l’État, les dépenses des collectivités ne constituent pas un problème pour les comptes de la nation. En effet, celles-ci sont soumises à des règles d’encadrement strictes : leurs budgets de fonctionnement sont obligatoirement à l’équilibre et elles ne peuvent emprunter que pour financer des investissements.

Les collectivités locales n’ont pas à payer pour le laxisme budgétaire de l’État, espérons que pour ce deuxième mandat cella cesse.

Tangi MARION